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Le portrait de Hymane Ben Aoun – Aravati

Hymane Ben Aoun

Hymane Ben Aoun : l’histoire d’une battante du recrutement

Hymane Ben Aoun n’a pas le profil de celles que l’on retrouve en haut de l’affiche.

Née à Paris de parents tunisiens, elle grandit dans une famille modeste en banlieue. Son père est manœuvre sur les chantiers . Sa mère enchaîne deux emplois : agent hospitalier de jour, couturière le soir et les week-ends. Une vraie travailleuse qui, malgré tout, garde le sourire et se donne corps et âme pour ses enfants. Elle a une seule requête : « Fais des études pour être indépendante, pour ne jamais dépendre de personne. »

 

Un parcours non tracé, guidé par la persévérance

Hymane choisit une licence de langue, sans grande conviction. Pour aider sa famille, elle travaille aussi comme serveuse.

Un client, devenu ami, la pousse vers le monde de l’événementiel. Là, elle rencontre Colette, sa première mentor, qui la forme et la pousse à essayer le commerce.

C’est une révélation. Dans le bureau de Colette, elle décroche son premier rendez-vous en solo et remporte une mission de relations publiques. Colette l’encourage : « Ce job est fait pour toi ! »

Elle quitte l’événementiel et entre chez Canon pour faire de la vente. Une école de rigueur et d’apprentissage au quotidien. Elle découvre le plaisir de la prospection, les défis du management et la liberté d’un job où elle apprend chaque jour.

Son salaire grimpe, et elle prend conscience de ses capacités : elle veut plus.

 

Le recrutement, une vocation

En 1996, Hymane se tourne vers le recrutement, un domaine qui lui permet de concilier ses deux passions : le commerce et les relations humaines.

Très vite, elle s’impose, ramène l’essentiel des contrats de son cabinet et rêve d’association.

Son patron la rabroue : « C’est quoi ces idées ? ».

Hymane se lance alors seule et fonde son propre cabinet, Diaphane RH. Le succès est fulgurant.

Mais le 11 septembre 2001, les tours s’effondrent à New York, et le marché se fige. En 2004, Diaphane doit fermer. Hymane est anéantie. Sa vision s’écroule, les dettes s’accumulent. Elle prend la douloureuse décision de liquider le cabinet.

Mais Hymane ne se laisse pas abattre. Dès juillet 2004, elle repart avec une nouvelle équipe, dont deux fidèles, Julien Nicol et Karine Grzesiak, pour créer Aravati. Cette fois, elle avance avec prudence et crée des réserves.

En 2015, elle s’associe à Jean-Sébastien Hongre de Team Inside pour lancer une activité de délégation de talents en régie. Ensemble, ils font croître le cabinet à une vitesse fulgurante.

 

Une influence qui va bien au-delà du recrutement

Aravati et Team Inside deviennent des références dans le recrutement et la délégation de talents.

En 2021, Hymane prend la présidence du Syntec Conseil Recrutement, où elle partage son expérience et son savoir-faire pour faire évoluer son secteur.

Aujourd’hui, Aravati fait partie du groupe Humanskills, avec une équipe de 250 personnes.

Pour Hymane, ce parcours est la preuve que tout est possible. « Si ma mère ne m’avait pas poussée, je n’en serais pas là », dit-elle.

Elle rend aujourd’hui tout ce qu’elle a reçu : de l’aide, des conseils, et un esprit d’entrepreneur déterminé.

 

Merci, Hymane, pour cet exemple de persévérance et de passion !